Présentation Alimentation Force Volume Puissance Endurance Souplesse Matériel et précautions

 

                                    

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                       PREMIÈRES                                   NOTIONS                                    

 

Le corps humain est une machine biologique. C'est à dire que l'on peut la considérer comme une mécanique perfectionnée mue par des moteurs (les muscles) et contrôlée d'une part involontairement par une chaîne de récepteurs qui captent et renvoient en permanence des informations et qui exécutent des actions (par exemple la station debout) et d'autre part par des mouvements volontaires dont l'ordre est donné par notre cerveau. L'ensemble du système nerveux est constitué de l'encéphale et de la moelle épinière. Le tout est alimenté en nutriments par le biais du système digestif et alimenté en oxygène par le système cardio-vasculaire. Cette "machine" n'est pas statique dans sa constitution, chaque jour des cellules se détruisent et se reconstruisent même en l'absence d'activité. Mais l'organisme, du fait de sa conception biologique a cette particularité de s'adapter à son environnement et au travail qui lui est demandé dans la limite des capacité génétiques de chaque organisme. C'est le fondement de la culture physique : le développement des capacités par une adaptation de l'organisme à un travail demandé. Mais l'ensemble des activités physiques et sportives n'est pas forcément une recherche permanente de l'augmentations des capacités de l'organisme ; ce peut être avant tout le désir de maintenir son intégrité physique le plus longtemps possible, de prévenir le mal de dos, de maintenir son poids, de ne pas être essoufflé au moindre effort, etc... Les motivations de chacun sont multiples et toutes louables. Chacun et chacune utilise se qui peut lui être utile au gré de ses motivations, de ses possibilités et de ses disponibilités. Il n'y a pas de règles dans ce domaine, sinon de travailler en sécurité et de savoir se que l'on fait et pourquoi on le fait. 

 

 Bases de la physiologie 

 

        I.            Ostéologie et système musculaire :

Le corps humain est constitué d'un ensemble de pièces mobiles (les os) reliées entre elles par des articulations équipées de ligaments qui en assurent en partie le maintient et le contrôle de l'amplitude. Fixés sur les os par l'intermédiaire de tendons, les muscles sont constitués de cellules ayant la particularité de se raccourcir (sous l'effet d'un influx nerveux) puis de revenir à leur état initial permettant ainsi le mouvement ou le maintient d'une position. Ces influx nerveux proviennent du système nerveux central (mouvements volontaires) ou interviennent par voie réflexe par le biais des récepteurs (système autonome).

Compréhension du mouvement : Schéma 1

La cellule musculaire : Schéma 2

     II.            Système cardio-vasculaire :

Le corps humain est équipé d'une pompe cardiaque qui a pour fonction de véhiculer le sang dans l'organisme. Le cœur (qui est également un muscle) est constitué de deux parties bien distinctes, le circuit exerce une boucle. Le sang part d'abord du cœur droit, passe dans les alvéoles pulmonaires pour se recharger en oxygène et évacuer le gaz carbonique (c'est la petite circulation). Le sang passe ensuite dans le cœur gauche pour venir alimenter les muscles et les autres organes. Le cœur fonctionne en autonomie, mais voit son travail augmenter en terme de fréquence et de puissance des contractions à la demande de l'organisme afin d'augmenter le débit sanguin et ainsi d'accélérer les échanges O2/CO2.

   III.            Les filières énergétiques :

Le muscle, pour opérer une contraction, a besoin d'une substance chimique indispensable appelée Adénosine Triphosphate ; celle-ci, présente dans le tissu musculaire est là pour répondre à une sollicitation immédiate, mais les réserves s'épuisent très vite et il faut resynthétiser de l'ATP pour poursuivre l'effort. Cette synthèse demande un certain temps, suivant l'intensité de l'effort demandé, l'organisme va puiser dans différentes substances qu'il a stocké et ainsi, sous l'action d'une transformation chimique,  synthétiser à nouveau de l'ATP et permettre à l'effort d'être poursuivi. Ces transformations suivant la source utilisée et l'intensité de l'effort se font sans apport d'oxygène (voie anaérobie) ou avec (voie aérobie). Ces substances  n'agissent pas exclusivement de façon séparée mais en quelque sorte prennent le relais les unes par rapport aux autres. Nous aborderont de plus près ce phénomène dans la partie alimentation. Nous pouvons estimer qu'il existe trois sortes de substances :

 

1.      La créatine phosphate : Présente dans le muscle en faible quantité. Disponible immédiatement, elle permet une resynthèse très rapide de l'ATP. Cette filière correspond a des efforts intenses et de courte durée comme par exemple lors d'un sprint. Voie anaérobie.

 

2.      Le glucose : Stocké sous forme de glycogène au niveau hépatique et musculaire. Il est là pour répondre à des efforts de type résistance, c'est à dire des efforts d'une intensité et d'une durée moyenne comme pour un 400 mètres. L'effort est normalement démarré par la consommation des stocks de créatine phosphate. Le glycogène est hydrolysé et transformé en glucose. Voie anaérobie. L'hydrolyse du glucose donne de l'acide lactique (brûlure que l'on ressent lors de l'effort) et de l'acide pyruvique qui passe alors dans le cycle de Kreps, avec apport d'O2 pour synthétiser à nouveau de l'ATP. Voie aérobie.

 

3.      Les acides gras : Stockés dans l'ensemble du corps humain. Les graisses sont utilisées pour répondre à des efforts de type endurance, c'est à dire d'une faible intensité et d'une durée qui peut être très longue. Cette filière est très rentable mais demande une certaine inertie et l'on consomme bien souvent pas mal de sucre avant de commencer à utiliser les graisse. Voie aérobie uniquement.

 

Lorsque les efforts sont longs et que les réserves de graisses commencent à manquer, l'organisme commence une désamination des protéines, c'est à dire du tissus musculaire lui-même. Les acides aminés avec l'apport d'O2 subissent une transformation chimique dans le cycle de Kreps et resynthétisent de l'ATP. On peut observer les résultats de ces phénomènes chez les marathoniens par exemple.

 

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